Avril 2024 – Mars 2028
Guinée
Malgré les progrès à l’échelle mondiale et la disponibilité de moyens diagnostiques et thérapeutiques permettant à l’OMS de poursuivre l’objectif de la triple élimination de la transmission mère-enfant (TME) du VIH, de la syphilis et du VHB, les pays les plus fragiles portent la double charge d’une forte prévalence de ces pandémies et de la faiblesse des systèmes de santé.
- En Guinée, les prévalences du VIH, de la syphilis et du VHB chez les femmes enceintes sont respectivement de 1,5 %, 0,5 % et 10,2 %.
- 68 % des femmes témoignent de difficultés d’accès aux soins.
- 75 % des femmes restent hospitalisées moins de 6 heures après l’accouchement.
- 80 % des femmes vivant avec le VIH reçoivent un traitement antirétroviral, mais la prophylaxie des nouveau-nés n’est que de 50 % et seuls 22 % bénéficient d’un diagnostic précoce du VIH.
- En Guinée, le dépistage combiné syphilis-VIH est faiblement implémenté (4,8 %).
- La vaccination VHB à la naissance n’est pas encore intégrée dans une stratégie nationale et donc pas encore effective.
Objectif général
Contribuer à une transformation politique et sociale pour réduire la transmission mère-enfant du VHB, de la syphilis et du VIH en Guinée et réduire la morbi-mortalité associée chez la mère et l’enfant.
Bénéficiaires
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15 structures de santé
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1 laboratoire
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101 professionnel·le·s de santé
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52 agents de la Société Civile (ASC)
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327 responsables communautaires
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4 assistant·e·s psycho-sociaux·ales
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24 654 femmes enceintes et 29 228 nouveau-nés
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35 000 participant·e·s aux causeries communautaires
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15 membres du collectif
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10 membres du Programme Elargie de Vaccination
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PNLSH
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DNSCTM
Résultats
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L’offre de services relatif à la double élimination (VIH et syphilis) est renforcée et la vaccination VHB à la naissance est mise en place pour permettre d’atteindre la triple élimination en améliorant l’environnement médical et la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés.
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L’action communautaire en faveur de la vaccination à la naissance contre le VHB est renforcée.
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Les capacités et le pouvoir d’agir du Collectif sont renforcés pour promouvoir le respect des droits des patient·e·s.
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Une stratégie nationale de triple élimination est opérationnalisée et intégrée au sein du système de santé guinéen.
