Mars 2024 – Avril 2026
Guinée
En Guinée, la situation relative au cancer du col de l’utérus (CCU) est particulièrement préoccupante. Il est le cancer le plus meurtrier du pays, représentant 26 % des décès par cancer, contre 17,9 % pour celui du foie, deuxième cause de mortalité par cancer. En 2020, le CCU a provoqué 1 500 décès, soit une incidence de 30,5/100 000 (51,1/100 000 en standardisant sur l’âge). Une étude réalisée à Conakry en 2009 estimait la prévalence de l’infection au papillomavirus humain à 50,8 % en population générale. Face à ces défis, notre projet vise à contribuer à l’élimination du cancer du col de l’utérus en Guinée, en se concentrant particulièrement sur les femmes vivant avec le VIH.
Objectif général
Contribuer à la stratégie mondiale d’élimination du cancer du col de l’utérus, en particulier dans le dépistage, le traitement et la lutte contre les inégalités.
Bénéficiaires
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2 300 femmes de la population générale
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100 travailleuses du sexe
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4600 femmes vivant avec le VIH testées pour le VPH
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288 bénéficiaires des ateliers d’EPS
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128 femmes bénéficiant d’ateliers d’autogynécologie
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120 bénéficiaires des ciné-débats
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31 prestataires de soins de santé
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12 formateurs nationaux
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6 membres du personnel de laboratoire
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40 éducateurs pairs/ASC
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60 responsables communautaires/religieux
Résultats
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Un modèle intégré optimal pour la prévention secondaire du cancer du col utérin est présenté.
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L’offre de tests HPV en laboratoire, y compris pour soutenir les modèles d’autotest HPV, est optimisée.
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La demande et la sensibilisation de la communauté à la prévention secondaire du CCU, y compris l’autodiagnostic, sont créées.
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Plaidoyer mondial, régional et national fondé sur des données probantes en faveur de la prévention secondaire du cancer du col de l’utérus, y compris les voies de financement.